Netflix vient de dévoiler son projet le plus ambitieux dans le monde du tennis : une série documentaire en seize épisodes intitulée Federer vs Djokovic : Au-delà de la légende. Réalisée et narrée par Roger Federer et Novak Djokovic eux-mêmes, elle retrace leurs parcours parallèles, de leurs débuts modestes jusqu’aux duels qui ont électrisé les courts planétaires. Les deux légendes promettent des images inédites, des archives privées et des témoignages bouleversants.
Roger Federer ouvre le premier épisode depuis sa maison au bord du lac Léman. « Ce n’était jamais juste pour battre l’autre », confie-t-il, la voix posée. « C’était pour repousser le tennis jusqu’à ses limites absolues. Chaque balle frappée contre Novak m’obligeait à inventer quelque chose de nouveau. » Il montre une vidéo amateur de leur première rencontre à Monte-Carlo en 2006, où il perd en deux sets, mais sourit déjà.
Novak Djokovic répond depuis Belgrade, dans la salle des trophées de son académie. « Une rivalité peut détruire ou élever. La nôtre a construit une ère », déclare-t-il en tenant le trophée de Wimbledon 2019. Il révèle une lettre écrite à la main qu’il avait glissée dans le casier de Federer après la finale de 2014 : « Merci de me pousser à devenir meilleur. Un jour, nous raconterons ça ensemble. »
Le troisième épisode se concentre sur les contrastes stylistiques. Federer, filmé en slow-motion lors d’un entraînement à Dubaï, explique la quête de la perfection esthétique. « Chaque coup devait être une œuvre d’art », dit-il en exécutant un revers slicé qui frôle la ligne. Djokovic, lui, montre les séances de yoga à 5 heures du matin à Majorque : « Mon corps est une machine, mais mon mental est l’arme secrète. »
La famille entre en scène dans l’épisode cinq. Mirka Federer raconte les nuits blanches après les défaites contre Djokovic. « Roger rentrait, serrait les enfants et disait : demain, on recommence. » Jelena Djokovic, filmée dans leur villa de Monte-Carlo, révèle : « Novak pleurait après avoir perdu Wimbledon 2019, mais il m’a dit : sans Roger, je n’aurais jamais gagné ça. »
Les entraîneurs historiques prennent la parole. Severin Lüthi montre des notes manuscrites de 2008 : « Djokovic retourne trop bien, obliger Federer à raccourcir les échanges. » Marian Vajda, ému, lit un texto envoyé par Djokovic après l’Open d’Australie 2021 : « Sans tes leçons, je ne soulève pas ce trophée. Merci coach. »
Les rivaux directs interviennent aussi. Rafael Nadal, depuis son académie à Majorque, lâche : « J’ai gagné 22 Grands Chelems, mais je regardais Federer-Djokovic en me disant : c’est un autre niveau. » Andy Murray, en rééducation à Londres, ajoute : « Ils m’ont forcé à devenir plus fort, même quand je perdais. »
Un épisode entier est consacré à la finale de Wimbledon 2019. Les deux hommes commentent en direct les points décisifs. À 40-40 sur le service de Djokovic, Federer commente : « J’ai cru que c’était fini. » Djokovic répond : « Moi aussi. Mais tu m’as appris à ne jamais abandonner. » Les images inédites montrent leurs larmes dans les vestiaires, séparés par un mur.
La blessure de Federer en 2021 fait l’objet d’un chapitre poignant. Depuis sa clinique à Bâle, il montre les radios de son genou. « J’ai pensé que c’était la fin. Novak m’a appelé tous les jours. Il m’a dit : le tennis a besoin de toi en vie, pas seulement sur le court. » Djokovic confirme depuis Miami : « J’avais peur de jouer sans lui. »
Les enfants apparaissent dans l’épisode douze. Les jumeaux de Federer jouent un mini-match contre Stefan et Tara Djokovic sur le court privé de Marbella. Roger rit : « Ils se disputent déjà la dernière balle comme nous. » Novak ajoute : « L’héritage continue, mais avec plus de sourires. »
Les producteurs révèlent des images jamais vues : Federer visitant Belgrade incognito en 2011 pour offrir un raquette signé à de jeunes réfugiés serbes. Djokovic, en 2016, finançant anonymement une opération pour la mère d’un ramasseur de balles suisse. Les deux hommes commentent ensemble : « Le respect va au-delà des filets. »
La bande-annonce se termine sur une phrase croisée. Federer : « J’ai gagné 20 Grands Chelems. » Djokovic : « J’en ai 24. » Les deux en chœur : « Mais nous avons gagné quelque chose de plus grand : une amitié forgée dans le feu. » La date de sortie reste secrète, mais Netflix promet une diffusion en 4K avec sous-titres dans 34 langues.
Les réseaux sociaux s’enflamment déjà. L’hashtag #BeyondGreatness dépasse les 2 millions de posts. Les fans partagent des montages de leurs plus beaux points. Les bookmakers parient sur l’épisode le plus émouvant : Wimbledon 2019 est favori à 1,30. Les abonnés Netflix augmentent de 8 % en 24 heures rien qu’avec l’annonce.
Federer vs Djokovic : Au-delà de la légende ne sera pas qu’une série. Ce sera le testament vivant de deux hommes qui ont transformé un sport en art, une rivalité en fraternité, et des millions de spectateurs en témoins d’une époque dorée. Le tennis ne sera plus jamais le même après ces seize heures d’images et d’émotions brutes.
