Le monde du sport américain est en deuil. Dak Prescott, quarterback des Dallas Cowboys, a annoncé jeudi une donation d’un million de dollars pour fonder le Marshawn Kneeland Hope Fund. Ce geste émouvant honore la mémoire de son coéquipier de 24 ans, décédé par suicide le 6 novembre 2025. Les larmes coulaient sur les joues de Prescott lors de sa conférence de presse.
L’annonce est survenue lors d’une cérémonie émouvante à Haughton High School, son ancien lycée en Louisiane. Prescott, qui avait déjà investi 1,2 million de dollars pour rénover le terrain de football, a partagé son chagrin. « C’est une journée déclenchante pour de nombreuses raisons », a-t-il confié à CBS News Texas, la voix brisée. Le décès de Kneeland, survenu après une poursuite policière et une blessure par balle auto-infligée, a ravivé les blessures personnelles de Prescott.
En 2020, son frère aîné Jace s’était suicidé, un drame qui a poussé Prescott à devenir un fervent défenseur de la santé mentale. Il a fondé la Faith Fight Finish Foundation pour promouvoir la prévention du suicide. Le nouveau fonds s’inscrit dans cette lignée, visant à soutenir les personnes en crise silencieuse. « Pour mon frère, pour sa lumière, pour chaque âme qui lutte encore en silence », a-t-il déclaré, citant ses propres mots. Les fans et coéquipiers ont applaudi cette initiative courageuse.
Kneeland, un talent prometteur drafté en 2024, avait marqué son premier touchdown en NFL juste avant sa mort. Sa disparition soudaine a plongé les Cowboys dans le chaos. Des joueurs comme Solomon Thomas, cofondateur de The Defensive Line contre le suicide, ont partagé des messages poignants. « Il est OK de ne pas être OK », a rappelé Thomas. La NFL et l’association des joueurs prévoient d’étendre les ressources en santé mentale pour les athlètes.
Prescott, leader charismatique des Cowboys, a prononcé un discours puissant sur la fraternité auprès des élèves de son lycée. « Nous devons parler avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il insisté. Sa fiancée, Sarah Jane Ramos, a posté un hommage émouvant sur Instagram, appelant à la solidarité. Les dons affluent déjà vers le fonds, avec des partenariats en vue avec des cliniques spécialisées. Des événements et hotlines seront lancés prochainement.
La communauté NFL rend hommage à Kneeland. Tous les casques des équipes porteront son numéro lors de la semaine 10. Les Cowboys ont installé un mémorial dans leur vestiaire. Prescott, qui traverse une saison difficile avec des blessures récurrentes, transforme sa douleur en action. Les experts saluent ce fonds comme un jalon dans la lutte contre le stigma du suicide chez les jeunes hommes. « Marshawn aurait voulu ça », a ajouté Prescott.
De l’autre côté de l’Atlantique, la Formule 1 bouillonne de tensions. Après le Grand Prix du Brésil à Interlagos, George Russell, pilote Mercedes, s’est moqué ouvertement de Max Verstappen. « Il n’a gagné que par chance, et cette fois, la chance est contre lui ! », a lancé le Britannique lors d’une interview post-course. Ces paroles acerbes visent le champion du monde Red Bull, éliminé en Q1 lors des qualifications.
Le Brésil 2025 a été un week-end de drame et de rebondissements. Verstappen, pénalisé et contraint de partir de la voie des stands, a réalisé une remontée spectaculaire pour finir troisième. Il a doublé Russell au 63e tour avec l’aide du DRS, marquant le plus rapide de la course. Lando Norris a remporté la victoire, renforçant son avance au championnat. Mais la rivalité Russell-Verstappen a éclaté au grand jour.
Russell, sixième en qualifications après une session « vraiment bizarre » marquée par un manque de grip, a vu Verstappen et Lewis Hamilton trébucher. Hamilton, son coéquipier, a échoué en Q2. « C’était médiocre, mais au moins Max est sorti en Q1 », a ironisé Russell. Cette moquerie s’inscrit dans une animosité croissante, exacerbée par des incidents passés comme l’altercation en Espagne en juin 2025.
Verstappen, quadruple champion, a répondu avec calme. « Je n’ai pas besoin de chance, j’ai du talent », a-t-il rétorqué en conférence. Sa remontée de la voie des stands à la podium a impressionné les fans, qui l’ont surnommé « l’école de Russell ». Les observateurs notent que cette rivalité booste l’audience F1, mais risque d’escalader. Toto Wolff, patron de Mercedes, a tempéré : « C’est du sport, pas une guerre personnelle. »
Russell, qui rêve d’un duel pour le titre avec Verstappen, a déclaré ne pas craindre une cohabitation en équipe. « Je savourerais un combat de coéquipiers », a-t-il lancé avant le Brésil. Des rumeurs persistent sur un possible transfert de Verstappen chez Mercedes en 2026. Pendant ce temps, Norris et McLaren dominent, avec Piastri en embuscade. Le GP du Brésil a rappelé pourquoi la F1 fascine : vitesse, ego et imprévu.
Ces deux histoires illustrent le pouvoir du sport à guérir et à diviser. Prescott convertit le deuil en espoir, touchant des millions. Russell, avec son trash-talk, ravive les passions en F1. Dans un monde polarisé, ces athlètes rappellent que derrière les projecteurs se cachent des humains vulnérables. La NFL débat de réformes pour la santé mentale, tandis que la FIA scrute les rivalités pour éviter les débordements.
Les réactions affluent sur les réseaux. #HopeForMarshawn et #RussellVsVerstappen dominent les tendances. Les médias louent Prescott pour sa résilience et critiquent Russell pour son imprudence. Verstappen, impassible, prépare le prochain GP. Prescott, lui, se concentre sur son fonds, planifiant des campagnes de sensibilisation. Ces événements marquent un tournant : le sport comme catalyseur de changement social.
En conclusion, du Texas au Brésil, le sport unit et divise. Prescott honore un frère perdu, Russell défie un rival. Ces drames humains transcendent les scores. Ils inspirent à parler, à rire, à espérer. La balle est dans notre camp : transformer le chagrin en lumière, la chance en destin.
