Piastri, visiblement motivé après la course du 26 octobre 2025, n’a pas hésité à s’adresser aux journalistes. « Je reprends ma place », a-t-il déclaré d’un ton déterminé, provoquant une onde de choc dans le paddock. Cette sortie marque un tournant dans la rivalité interne chez McLaren.
Ce commentaire est intervenu juste après la victoire éclatante de Lando Norris à Mexico. Le Britannique a dominé de bout en bout, prenant la pole et remportant l’épreuve devant Charles Leclerc et Max Verstappen. Piastri, lui, n’a pu que finir cinquième, perdant du même coup la tête du championnat.

Depuis des mois, des rumeurs de rivalité interne circulaient au sein de l’équipe. Piastri et Norris, tous deux ultra-rapides et ambitieux, refusent le rôle de numéro deux. Cette tension s’exacerbe, menaçant l’harmonie de McLaren dans la course aux titres.
En coulisses, des sources proches de McLaren décrivent une équipe partagée entre admiration et inquiétude. La domination récente de Norris consolide sa position, mais l’enthousiasme de Piastri crée une énergie compétitive palpable. Le directeur Andrea Stella tente de canaliser cela positivement.
La tension aurait commencé plus tôt dans la saison, avec des stratégies favorisant Norris lors de moments clés. Piastri, calme en surface, se sentait frustré par ces inégalités perçues. Mexico, avec sa quatrième place initiale, a été le point de rupture pour l’Australien.
Les fans ont rapidement pris parti en ligne. Les réseaux sociaux bruissent de débats sur l’avenir de McLaren, avec #TeamOscar et #TeamLando en tendance. Cette division illustre l’ampleur de la passion des supporters, divisés entre les deux prodiges.

Pour McLaren, c’est à la fois une opportunité et un problème majeur. Deux pilotes ultra-compétitifs peuvent propulser les performances, mais risquent de briser l’unité à un stade crucial, avec seulement quatre courses restantes. L’enjeu est colossal pour les constructeurs.
Andrea Stella travaille d’arrache-pied pour maintenir la paix. « Ce sont deux talents incroyables », a-t-il déclaré. « Nous voulons qu’ils se motivent mutuellement, dans le respect. » Pourtant, des fuites internes révèlent une atmosphère tendue dans le garage.
Lors de la course à Mexico, les deux ont poussé leurs McLaren à la limite. Norris excellait sur asphalte chaud et pneus glissants, tandis que Piastri luttait pour trouver du rythme. Leurs duels en piste ont impressionné fans et ingénieurs, mais sans pitié.
La radio de l’équipe a capté Piastri questionnant les décisions stratégiques : « Tu es sûr de toi ? » Ce moment, viral en quelques minutes, est vu comme un signe d’impatience face aux choix de l’équipe. La frustration bouillonne sous la surface.
Après la course, Piastri a nuancé ses propos, affirmant qu’ils ne visaient personne. Pourtant, le ton émotionnel de son interview suggère une rivalité plus personnelle. Chez McLaren, les sourires masquent une compétition féroce pour la suprématie.

Norris a répondu avec calme : « Oscar est un excellent pilote. Nous voulons tous les deux gagner, et cela nous rend plus forts. » Son sourire en disait long, mais son regard trahissait une vigilance accrue. La dynamique évolue rapidement.
La phrase « Je reprends ma place » est déjà iconique cette saison. Les fans y voient le début d’une bataille épique, rappelant Senna-Prost ou Hamilton-Rosberg. Ces duels ont marqué l’histoire de la F1, souvent au prix de fractures internes.
McLaren doit gérer cette dynamique avec soin. L’équipe a investi des années pour redevenir compétitive ; une guerre intestine serait fatale. Des sources évoquent une réunion privée imminente pour apaiser Piastri et Norris avant le Brésil.
Les experts insistent sur des limites claires. « Sans contrôle, cette rivalité pourrait détruire l’équilibre de McLaren », avertit un ancien pilote. Pourtant, elle pourrait aussi extraire le meilleur des deux, forçant des performances exceptionnelles dans la ligne droite finale.
L’ascension de Piastri reste spectaculaire. À 24 ans, il allie maturité, vitesse et fougue, refusant l’ombre. Sa déception à Mexico, due à un manque de grip mystérieux, ne fait que renforcer sa détermination pour rebondir.
Norris incarne McLaren : constant, charismatique, avec un palmarès en hausse. Sa victoire à Mexico, sa dixième en carrière, le propulse leader du championnat pour un point d’avance. Mais son leadership est maintenant contesté ouvertement.

Le Grand Prix du Mexique restera gravé comme le moment pivot. La déclaration de Piastri transforme une compétition amicale en lutte intense pour la suprémité. Les ingénieurs se préparent à des semaines agitées, où la coopération sera testée.
Malgré le suspense, une impatience plane. Les prochaines courses, à São Paulo puis Las Vegas, détermineront non seulement le championnat, mais l’avenir de Piastri et Norris chez McLaren. La pression monte inexorablement.
Un initié du paddock résume : « Ce n’est plus que des points ; c’est fierté, reconnaissance, héritage. » Pour Piastri, reprendre sa place signifie dominer, pas suivre. La F1 vibre de cette étincelle.
Au final, la Formule 1 prospère sur les rivalités, et celle-ci pourrait être la plus enflammée. McLaren est à la croisée : unira-t-elle ses étoiles pour la gloire, ou s’effondrera-t-elle sous l’ambition ? Le monde observe, captivé.
