Zak Brown attaque la FIA et menace de faire quitter la Formule 1 à Oscar Piastri

La tension atteint un nouveau sommet dans le monde de la Formule 1 après la violente sortie médiatique de Zak Brown, le directeur général de McLaren Racing, qui a publiquement accusé la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) de « détruire la Formule 1 » à travers des décisions injustes et arbitraires. Le dirigeant américain n’a pas mâché ses mots, déclarant que « si rien ne change, Oscar Piastri quittera la Formule 1 ». Ces propos explosifs interviennent quelques heures après la plainte officielle déposée par McLaren contre la FIA, à la suite des décisions controversées prises lors du Grand Prix du Brésil.

Selon McLaren, la direction de course aurait appliqué un traitement inégal à l’égard de leur pilote, l’Australien Oscar Piastri, notamment lors de plusieurs incidents en piste impliquant d’autres concurrents. Durant la course, Piastri aurait été pénalisé de manière jugée « excessive » après un contact mineur, tandis que d’autres pilotes n’auraient reçu aucun avertissement pour des manœuvres similaires, voire plus dangereuses. Cette inégalité de traitement aurait provoqué la colère de l’écurie britannique, qui estime que son pilote a été « privé injustement d’un résultat majeur ».

Dans un communiqué virulent, Zak Brown a accusé la FIA de manquer de transparence et d’impartialité, affirmant que « la cohérence dans l’application du règlement est inexistante ». Il a également évoqué une « perte de confiance » croissante entre les équipes et l’instance dirigeante, insistant sur le fait que « la Formule 1 ne peut pas continuer à fonctionner sous un régime où les décisions varient selon les circonstances ou les préférences du moment ».
La FIA, de son côté, n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration officielle publiée dans la soirée, l’organisation a défendu ses commissaires sportifs, soulignant que « toutes les décisions prises au Grand Prix du Brésil ont été conformes au règlement en vigueur ». Elle a également rappelé que « la sécurité et l’équité sportive demeurent les priorités absolues », tout en annonçant l’ouverture d’un examen interne pour évaluer les plaintes formulées par McLaren. Cette réponse, loin d’apaiser les tensions, a au contraire relancé la polémique.
Oscar Piastri, habituellement discret dans les médias, s’est exprimé brièvement sur les réseaux sociaux. Le jeune Australien a déclaré qu’il se sentait « frustré et impuissant » face à la situation, mais qu’il faisait « pleinement confiance à McLaren pour défendre ses droits ». Plusieurs fans et analystes ont exprimé leur soutien à Piastri, estimant qu’il a été victime d’une injustice flagrante.
Cette affaire intervient dans un contexte déjà tendu entre les écuries et la FIA, après une série de décisions controversées cette saison. Plusieurs directeurs d’équipe, dont Toto Wolff et Christian Horner, ont récemment exprimé leur inquiétude quant à la gouvernance de la Fédération. La menace de Zak Brown d’un départ possible de Piastri résonne donc comme un signal d’alarme pour la discipline, rappelant que la confiance dans les institutions est aussi essentielle que la performance sur la piste.
Si la FIA ne parvient pas à rétablir un climat d’équité et de transparence, cette crise pourrait laisser des traces profondes. L’affaire Brown–Piastri pourrait bien marquer un tournant historique dans les relations entre les équipes, les pilotes et l’instance dirigeante de la Formule 1.
